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La Mort Carmin
L'Antre => La Taverne => Atelier Ecriture => Topic started by: Tr0n on 14 November, 2006, 09:14:
Title: Proses
Post by: Tr0n on 14 November, 2006, 09:14:
TITRE : La timidité d'un regard
Sur le moment: Une pensée qui sursaute. Elle est sotte mais pleine de joie de vivre. Sa vision se rappelle à moi alors que le soir tombe, et sa présence se rapproche. Pleut il ? Frigide envie de lui parler. J'imagine déjà que je la regarde. Oserais je l'inviter ? Ma tête se balance, je ferme les yeux. Tout tourne. non jamais je n'oserais. Je suis laid, elle est colombe. A n'en point douter quel être humain n'aimerait pas la beauté physique. Stupidité de ce genre de rapports, égoïsme et solution de facilité.
Le lendemain matin: Une pensée qui tressaute. Elle est sotte mais pleine de joie de vivre. Sa vision se rappelle à moi alors que le soir tombe, et sa présence se rapproche. Le souvenir d'une passion perdue m'immerge au tréfond d'un iceberg. Pleut il ? Frigide envie de lui parler. J'imagine déjà que je la détaille. Oserais je l'inviter ? Ma tête se balance, doucement, de haut en bas, désir de silence dans mon esprit; je ferme les yeux. Tout tourne. Non jamais je n'oserais, le drame de ma vie. Je suis laid, elle est colombe. A n'en point douter quel être humain n'aimerait pas la beauté physique. Stupidité de ce genre de rapports, égoïsme et solution de facilité.
Deux ajouts de phrase qui ne m'ont pas paru nécessaire sur le moment mais qui me viennent à l'esprit ce matin. J'ai l'impression de graver deux moments par la réécriture légère du texte. Un instant où j'étais totalement focalisé sur une personne et un autre ce matin. Uautre sentiment me révèle que je n'étais pas si focalisé que ça. Compliqué certe, mais amusant exercice sur soi même que d'écrire de la sorte. Je le reprendrais demain pour voir ce que je ressens encore de ce moment précis. On peut voir ainsi l'évolution d'un souvenir. J'adore. On interprète même ce qu'on a réellement pensé à un instant précis. Ca nécessite de graver l'instant dans sa mémoire et sur le papier puis d'essayer quotidiennement à s'en rappeler et en voir le résultat.
Je pense que je serais surpris au bout d'un moment. Là déjà quand je regarde la différence entre les deux textes, j'ai l'impression d'avoir rajouté des sentiments, que ma mémoire ou plutôt la projection de mes pensées interprète. Pour essayer de faire simple, je dirais que j'ai l'impression de "rêver" ce moment et d'essayer de l'embellir (ou l'inverse).
Serait ce une manière du cerveau humain d'accéder au bonheur ? (en tout cas de mon cerveau) Embellir tous les souvenirs ou inversement les démolir pour les oublier ?
PS : Attention j'ai édité.
Title: Re : Proses
Post by: Tr0n on 14 November, 2006, 11:32:
Un second pour la route, écrit hier soir.
TITRE : Laetitia ou l'inexpressivité d'un regard
Sur le moment : Souvent en regardant son corps, j'ai l'impression qu'elle est belle. Canon de beauté idhylique de nos contemporains. Belle comme ces mannequins qu'on ne voit que de loin; elle me plaît, idéal sexuel sans doute face à des émotions hormonales et pourtant en la dévisageant, elle n'est rien, un vide inexpressif dans sa façon d'être; une poupée malléable à ma propre image. Hommes ou Femmes, égoïstement, inconsciemment; modeler l'autre à son image paraît être la seule raison d'aimer et de se sentir aimer.
Aujourd'hui: Souvent en regardant son corps, j'ai l'impression qu'elle est belle. Canon de beauté idhylique de nos contemporains. Belle comme ces mannequins qu'on ne voit que de loin; elle me plaît, idéal sexuel face à des émotions hormonales incontrôlables. Pourtant en la dévisageant, elle n'est rien, vide inexpressif dans sa façon d'être, dans son regard plein de fares; une poupée malléable; hommes ou Femmes, égoïstement, inconsciemment; modeler l'autre à son image ou se fondre dans une dépendance paraît être la seule raison d'aimer et de se sentir aimer.
Title: Re : Proses
Post by: Tr0n on 15 November, 2006, 10:06:
Ecrit hier dans l'après midi. Retouché ce matin.
HOMMAGE A SUSKIND: Un parfum
Sur le moment: Effluve brève d'un parfum enivrant embrume mes narines comme un divin nectar. Fermer mon regard pour ne plus être qu'un avec ses sens. J'entrevois alors une lueur d'espoir. Puis l'odeur s'évapore comme un sentiment de bonheur éphémère. Je suis désormais incapable de ressentir cette fragrance étincelante dans mon esprit. Définitivement perdue.
Le lendemain: Effluve brève d'un parfum enivrant embrume mes narines comme un divin nectar. Fermer mon regard pour ne plus être qu'un avec mes sens. J'entrevois alors cette fameuse lueur d'espoir. Puis, aussi soudainement qu'elle s'est imposée dans ma vie, l'odeur s'évapore comme un sentiment de bonheur éphémère. Je suis désormais incapable de ressentir cette fragrance étincelante dans mon esprit. Définitivement perdue. C'était le sien, son parfum...
Title: Re : Proses
Post by: lepeintre on 15 November, 2006, 17:27:
:vt:
Title: Re : Proses
Post by: Lio on 15 November, 2006, 17:34:
Je viens de lire ton commentaire sur la manière de procéder et son effet, c'est intéressant. C'est presque une façon scientifique d'étudier le souvenir, en observant son évolution dans le temps de façon régulière. :top:
Title: Re : Proses
Post by: Âme Berk on 15 November, 2006, 17:35:
Süskind, Süskind :°
Bon jsais c'est une faute de frappe.
:p
Title: Re : Proses
Post by: Tr0n on 15 November, 2006, 18:35:
Rien à signaler aujourd'hui. Pas d'émotions particulière dans ma vie réelle. Peut être que cette nuit au gré de mes pérégrinations il y aura quelque chose à mettre sur papier.
Title: Re : Proses
Post by: Elayna on 15 November, 2006, 18:36:
tin va y avoir des posts a lire avec tout le retard que jme tape :boulet:
Title: Re : Proses
Post by: Tr0n on 17 November, 2006, 11:50:
Les trois folles
Au détour d'une bière, elles ont du caractère. Elles le disent, et en sont fières. Une qui vous sert, une qui vous fait danser, une renfermer; trois amies, facettes féminines paradoxales et désirables. L'attrait pour la jeunesse m'envahit, insidieusement lié à ce sentiment de vieillesse ressenti. On se sent souvent vieux face à tant de fougue et de vie; on sent le poids de ses expériences, on se remémore dix années écoulées, souvenirs et regrets, on les voit s'envoler au détour d'un p'tit verre. Discuter, les observer dans leur jeu de séduction des piliers de comptoir, s'en amusait et... Rire. Un instant de plaisir, trois caractères si différents, mais trois visions de la vie identique. Ma jeunesse perdue...
Ecrit un peu trop après l'instant pour être retravaillé aujourd'hui.
Title: Re : Proses
Post by: Tr0n on 20 November, 2006, 11:53:
Stupeurs et tremblements
Une douleur intense, indescriptible qui raisonne et trouve un écho perpétuel dans mon esprit torturé. D'où provient-elle ? Une terrible impression d'être dans l'incapacité complète de la contrôler, de la découvrir ou de la comprendre et stupéfaction de sentir sa volonté même disparaître; tremblements... Une peur insurmontable, incompréhensible. Se détruire lentement, inexorablement, se perdre dans les méandres de la réflexion. Des questions qu'il faudrait mieux parfois éviter. Ne pas avoir les réponses me tue; les avoir me tue. Une confiance en moi brisée, achevée par ces interrogations.
Un sommeil troublé qui n'est plus réparateur, un temps qui s'égraîne accroissant toutes les souffrances; tremblements... Je n'ai plus le contrôle de ce corps que désormais je déteste. Je deviens une marionnette, une poupée de cire qui vient de tomber sur le sol, se brisant en milles éclats, terminant sa vie dans une benne. Et toujours ce temps qui passe transformant les douleurs, les rendant plus insidieuses, masquées par l'inconscience de situations que je ne peux admettre, que personne ne pourrait admettre; tremblements... Ne plus se sentir à la hauteur, ne l'avoir jamais été dans tous les domaines, vouloir changer et ne pas le pouvoir à cause d'une souffrance permanente qui focalise vos pensées sur une vision unique de la vie, le tout baigné dans un soupçon de haine culturelle, éthique et morale. Au délà même de tous les échecs, ressentir ce sentiment d'inferiorité qui vous brûle. Une brûlure inexprimable, chagrin ? Non. Affliction ? Non plus. Tourment... Tourment inaltérable qui hante chaque seconde du présent et qui parachève la haine de moi même...
Des larmes qui ne veulent pas couler, mais des yeux aujourd'hui sans cesse embués; ma vue se trouble, mes paupières s'éteignent, la volonté de vivre disparaît, petit à petit, aussi inexorablement que la destruction de ce corps. Je ne suis plus qu'une âme sans rien, vide de sens, vide de sentiments, vide d'envies même si ma tête essaie de me faire croire le contraire. Je le sens, je suis vide, non plus perdu mais entièrement, complètement apathique superficiel, morne, futile... Inconsistant, terne... Des pensées qu'on veut oublier mais qu'on ne peut pas quand on s'en persuade. Vouloir disparaître, vouloir faire tout disparaître. En arriver à haïr le monde et l'être humain tel qu'il est fait. Une violence irrepressible que vous contenez dans votre coeur, et qui ne sort pas, qui fait bien de ne pas sortir; tremblements...
Femmes je vous hais du fond du coeur; la mort étant la pire d'entre vous...
Désolé. Mais celui là il sort du fond fond du coeur.
Title: Re : Proses
Post by: Tr0n on 20 November, 2006, 15:10:
Un petit pour la route, vu que j'arrive pas à bosser :caché:.
Tendresse
Je me vois déjà ce soir avec toutes ces idées noires. Je crève de jalousie... Je crève de jalousie. La possession vraiment un sentiment à la con. Comme un cafard qui s'accroche à sa nourriture spirituelle, je me complais dans la haine et dans le vide. Je ne tarderais pas à finir du haut d'un phare, ou dans un phare par un soir de tempête. Et Ce soir c'est une tempête qui balaiera tout mon être. Tendresse je te veux, tendresse j'ai besoin de te voir dans les yeux, tendresse j'ai besoin de toi. Tu t'envoleras ce soir, quand je serais endormi comme un loir. J'entends déjà le ressac, doux bruits des vagues contre les rochers. Tendresse je te hais.
Title: Re : Proses
Post by: Tr0n on 20 November, 2006, 16:03:
Un peu plus mimi il me plaît celui là.
La larme Un regard étincellant comme une jeune étoile qui vogue sur la voûte céleste d'un ciel de Novembre. Je me surprend à voir un pétillement étrange au fond de moi en plongeant mon regard dans mon regard. Etincellant ? Pétillant ? Non. Une infime goutte perle le long de mes yeux, imperceptible, invisible depuis ce matin; seul le miroir me la révèle. On me demande si je vais bien, machinalement je répond oui. Et la larme se retient encore; elle ne demande qu'à couler, elle ne demande qu'à vivre sa vie sur ma joue. Mais je la garde, je la dorlotte, je l'empêche de s'exprimer, comme la propre petite fille que j'imagine dans mes rêves. Elle tourne, elle est essuyée, personne ne la perçoit. Sortira-t-elle ?
Title: Re : Proses
Post by: Tr0n on 23 November, 2006, 14:25:
Hommage à Boris Vian Pour Djo, merci de m'avoir sauvé lundi soir si tu lis ces quelques mots.
Ne souffle pas sur ce feu qui me brûle, n'attise pas les braises même fumantes qui me consume, éteind, glace et gèle mon coeur. Ma poitrine s'embrase de cette toux corrosive; elle atrophie ma respiration, fauchant jusqu'à mes illusions dans un imbroglio insensé; un enchevêtrement de flammes sentimentales, inénarrable, délirant et inexpliquable, qui dévore mon corps de l'intérieur. Ma tête devient une bouilloire, soupape explosive, qui tressaute inconstamment chaque nuit, ou qui parfois serpente dans un infini dédale d'émotions.
Imaginez vous au dessus, en haut, ailleurs, voyant cette tête. Prenez là de vos mains inconsistantes. Observez là. Attrapez un couteau. Tranchez la, net. Ressentez vous ce soulagement de l'inexpressivité de la Mort ?
Moi oui.
Title: Re : Proses
Post by: Tr0n on 23 November, 2006, 16:35:
Un signe
Regard fermé, rêves enfantés. La caboche branlante, ma pupille se dilate au rythme des battements de mon coeur. Je scrute ce sol vaguement miroitant. Je fixe un carreau... Puis deux, trois, plusieurs. Une mystérieuse ligne blanche transparaît. Je contemple et je cristalise cette vue, la saisissant dans les sylphes vagabondes de mon âme. Une invraisemblable croix se révèle; puis inopinément disparaît, aussi subitement qu'elle s'est laissée cueillir par mes yeux. Un signe ? Je l'ai bel et bien discerné, j'en suis sûr. La folie ? La drogue ? Dieu seul le sait.
Title: Re : Proses
Post by: Tr0n on 24 November, 2006, 11:33:
Taedium vitae
Nuit fragile. Je frôle délicatement de ma main disgracieuse cette hanche enchanteresse. Cette douceur palpable qui me rendrait fou. Rêves entremêlés. Amertume... Elle veut lire. Je veux écrire. Me demanderait elle d'écrire sur elle ? Les pages traînent. Déréliction... Je me souviens de ses seins bien faits et de mon abject regard sur tant de splendeur. Spleen... " Je pourrais lire un jour ? ". Sourire poli. Que répondre, que dire, la peur qui vous prend les tripes. " Oui quand ce sera retravaillé ". Une curiosité provoquée presque malsaine. Mélancolie... Je la touche, sa respiration se fait haletante et la mienne rauque. Elle est un ange je suis le diable. Abattement... Elle file, s'évanouit de mes pensées, s'envole avec un autre, et pourtant je sens cette envie de lire chez elle. Regrets... Va-t-en ou aime moi. Trop d'images entrelacées. Ce corps que j'encense, et que je complimente sans flagornerie, est l'essence de mon rêve. Cette esprit que j'adore et que je chéris est la substentifique moëlle de ma vie. Noirceur... Ou en suis je ? Je rêve d'elle ou d'elle ? Qui vois je ? Elle ou l'autre. De la nostalgie à l'accablemment, du chagrin à la mort, la frontière reste infime. D'elle à elle, la solitude pèse.
Title: Re : Proses
Post by: Tr0n on 05 December, 2006, 11:10:
Retravaux je l'espère dispo ce week end sur le site :)
Title: Re : Proses
Post by: Tr0n on 05 December, 2006, 15:35:
Les titres des prochaines nouvelles
- L'autoroute - La salle d'attente - Congestion - Je dis vague, elle dit joncte.
(sur mon portable mais j'ai la flemme de les recopier à la main, elles commencent à être assez longue à chaque fois)
Title: Re : Proses
Post by: Tr0n on 09 December, 2006, 13:21:
J'ai oublié mon mot de passe à Niort pour la base SQL. Merdoum... :'(
Quelqu'un serait il capable de me faire un titre ?
Title: Re : Proses
Post by: Lekhonar on 09 December, 2006, 13:22:
:vt:
Title: Re : Proses
Post by: Tr0n on 09 December, 2006, 14:29:
Bon j'ai mis en ligne la partie photo.
Tout le reste marche pas vu que ca fonctionne avec base de données et que j'peux pas l'exporter vu qu'j'ai oublié le pass. Donc les textes dans la semaine ou en fin de semaine prochaine. smiley qui pue
Title: Re : Proses
Post by: Tr0n on 28 February, 2007, 15:39:
D'une paupière qui vibre, D'un esprit qui palpite,
D'un sourire éphémère.
Comment croire que la vie est simple? Comment devenir naïf, stupide et débile, sans conscience, sans besoin perpétuel d'une tutelle extérieure qui vous indique le chemin à suivre ? Comment vivre sans amour tout en aimant, ou croyant aimer ? Comment savoir si votre coeur va bien quand il perce votre poitrine ? Comment faire pour capter des instants de bonheur quand on ne sait pas vivre, quand on se sent inapte à la vie qu'on mène... Quand on se sent replier sur soi même, qu'on n'arrive pas à savourer la vie autrement.
Quand... Bêtement... On ne sait pas exprimer ce que l'on ressent dans les yeux des autres, quand on arrive pas soi même à savoir, qui l'on est.
D'un sourire cynique,
D'un esprit plat et vide, D'un paupière terne et malade.
Vouloir mais ne jamais pouvoir.
Qui suis je ?
Title: Re : Proses
Post by: Tr0n on 28 February, 2007, 19:20:
Cyniquement vôtre. Un regard toujours évasif. Cet acide corrosif. Qui hante le coeur de l'autre.
Brûle cette peine en la voyant. Brûle cette haine en l'embrassant.
Les palpitations d'un coeur nerveux, d'un coeur amoureux, enflamme un esprit déchiré, démoli, détruit... Tout simplement brisé. Les flammes qui jadis vous hantent, qui hier vous faisez vivre, s'éteignent. Le gel fait place à la chaleur, vous essayez... Vous essayez... Mais plus rien ne vient comme si les étincelles qui courrent sur les délicieux chemins de la vie, n'avaient jamais existé ou pire encore glacé en chemin par une violente tempête.
J'étais vide de sentiments.
J'étais terne et morne, comme un homme sans passion. Les petites choses de la vie sont souvent sans importance dit on... Elles me manquent terriblement aujourd'hui. L'incapacité d'être, d'être un homme comme les autres. J'ai cru en mon changement, j'ai vu ce jeune papillon s'envoler; j'en ai croisé d'autres voletant tout azimut, mais aujourd'hui tout est de nouveau vide. Vide, terriblement vide. Même si je me donne l'illusion que tel n'est pas le cas en jouant la mascarade fort théâtrale d'une vie réelle presque comme les autres.
Cette petite pointe, ce petit défaut de fabrication que Dieu ne m'a pas octroyé. Celui de... Ressentir ou d'aimer les autres pour ce qu'ils sont et non pour ce que je suis.
J'ai brûlé, j'ai joué et...
J'ai perdu, adieu.
Title: Re : Proses
Post by: Tr0n on 01 March, 2007, 15:15:
Pair d'écouteurs sur les oreilles.
Chuis qu'un fantôme quand tu vas où chuis pas.
J'observe ces gouttes d'eau qui s'écrasent des heures durant sur la fenêtre pourrie de ce bâtiment de merde. Que peuvent elles faire de toutes façons à part tomber ? Elles sont là quand le temps est gris, elles apparaissent quand le ciel devient noir et elles suivent leur logique: tomber, éclater leur corps contre les vitres, le sol où les objets, suicide collectif organisé. Le vent s'est étrangement insinuer dans les arbustes. J'ai senti la fraîcheur de l'air dans mon cou qui me fait toujours aussi mal. Heureusement que la fenêtre est ouverte.
" Tu veux pas fermer la fenêtre ça fait courant d'air ".
Que répondre...
" J'évacue les illusions et la merde qui traînent ici, c'est pour ça que t'as froid Lyly. Quand ça s'en va on a toujours l'impression d'être gelé et vide... "
Oui... Sans cette merde qui m'habite je deviens quoi ? Un glaçon capable du pire. Et je fais le pire. Je fais souffrir.
Non...
Laisse béton.
J'mérite une bonne mandale sérieusement...
Title: Re : Proses
Post by: camaris on 01 March, 2007, 19:37:
Quote
J'mérite une bonne mandale sérieusement
spa tombé dans l'oreille d'un sourd, ça manque de structure tout ça
Title: Re : Proses
Post by: Tr0n on 02 March, 2007, 09:34:
C'est un premier jet qui manque effectivement de structure mais étrangement, le bordel qui règne n'est pas involontaire.
Title: Re : Proses
Post by: Lekhonar on 01 December, 2007, 18:54:
Quote
le bordel qui règne n'est pas involontaire
Mytho
Title: Re : Proses
Post by: ۞ on 01 December, 2007, 20:24:
je veux pas te le dire méchamment, tron, car c'est pas le ton que j'ai mais je trouve que tes proses sont souvent chaotique. Un peu trop. Meme corrigé ça reste tres difficile à lire.
C'est ton style, mais je ne te vois jamais faire dans le structuré. Meme en gardant ta pate.